Pour cette quatrième édition, Vivatech mise sur la Tech for Good et les femmes.
100 000 visiteurs, 9000 startups, 1900 investisseurs et 300 grands groupes étaient présents l’année dernière au salon Viva Technology. Ils sont encore plus nombreux à être attendus mi-mai pour parler Tech for Good, entrepreneuriat féminin et Europe.
« Nous avons rencontré le succès dès la première édition et cela s’intensifie d’année en année », constate Julie Ranty, qui met cela sur le compte d’une mécanique win-win. Vivatech est à la fois profitable aux startups qui peuvent y rencontrer des investisseurs et organiser leurs tours de tables, mais aussi y signer des contrats avec des grands groupes et à ces mêmes structures qui trouvent chez certaines jeunes pousses le moyen de gagner en agilité. « Nous tenons beaucoup à favoriser l’open innovation », affirme en effet la cofondatrice du salon qui est consciente de l’investissement en temps et en ressources que demande la participation à un tel événement pour les startups. « Il est donc impératif qu’il y ait un retour sur investissement », explique-t-elle. Ici encore, le deal est respecté puisque, selon une étude menée fin 2018 par le cabinet GoudLink, 79% des startups qui viennent à Viva Technology évaluent positivement l’apport business de leur participation.
2019 : l’année de l’agrandissement
Pour perdurer il est toutefois nécessaire de continuellement se renouveler et les organisateurs de Vivatech en sont conscients. « Notre première ambition c’est de durer », affirme Maxime Baffert, cofondateur et codirecteur du salon.Pour éviter cet effet gueule de bois, Vivatech a à coeur de ne pas seulement reproduire les éditions précédentes. « Pour nous, 2019, c’est avant tout l’année de l’agrandissement : nous prenons un deuxième hall, mais pas seulement ! Nous proposons de nouveaux espaces comme le Talent center – orienté sur des problématiques RH -, des surfaces spécifiques axées sur différentes thématiques comme la mobilité, la réalité virtuelle, les greentechs… », énumère Maxime Baffert. Cette année réservera également une place de choix à l’univers Tech for Good, avec des conférences et un espace dédié, et à la place des femmes dans la Tech. « Nous avons lancé le Female Founder Challenge, un prix réservé aux femmes, organisé pour les mettre en lumière et leur permettre des rencontrer des investisseurs », dévoile Julie Ranty. « De manière générale nous nous sentons très concernés par cette question. Nous nous efforçons d’ailleurs d’avoir un bon taux de speakers féminins, nous souhaitons arriver à la parité parfaite dans les deux à trois ans », ajoute Maxime Baffert
Sources : Maddyness.com